Enterrer les chiens
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Jérémie Fabre
" Nous étions bien au chaud dans cette maison à moitié en ruines, perdus dans le trou du cul de la France, et où personne, pensions-nous alors, ne pourrait nous trouver, malgré nos liens avérés avec les activistes de tous poils.
Nous n’avions plus peur de rien, sans salaires, sans perspective concrète, nous étions libérés de tout. Prêts à nous jeter dans le début d’une nouvelle forme d’aventure. "
Dans une maison de campagne isolée, quatre ami.es cherchent à faire le point sur l’état de délabrement du pays, et sur leur propre incapacité à penser des alternatives concrètes.
Au long d’une nuit qui les mènera de rebondissements en rebondissements, l’un d’eux fait part de sa découverte : un blog aux auteurs inconnus, qui documente l’existence d’une Cité en perpétuel changement de forme.
Enterrer les chiens est une «â€¯prophétie pour temps obscurs », farce politique autant que manifeste métaphysique, fable délirante sur l’achèvement programmé de notre démocratie, et sur les tentatives effrénées d’y échapper.